Suite à la parution, dans un quotidien régional, d’un article intitulé « Pour les futurs kinés, l’école alternative allemande » (04 /11/19), certains masseurs-kinésithérapeutes du Bas-Rhin se sont inquiétés de connaître la position du Conseil départemental de l’Ordre du Bas-Rhin.
Nous tenons donc à apporter les précisions suivantes :
Article L.4321-14 du Code de la Santé Publique (CSP) :
« L’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes veille au maintien des principes de moralité, de probité et de compétence indispensables à l’exercice de la masso-kinésithérapie et à l’observation, par tous ses membres, des droits, devoirs et obligations professionnels, ainsi que des règles édictées par le Code de déontologie prévu à l’article L. 4321-21. Il contribue à promouvoir la santé publique et la qualité des soins.
Il assure la défense de l’honneur et de l’indépendance de la profession de masseur-kinésithérapeute.
Il peut organiser toute œuvre d’entraide au bénéfice de ses membres et de leurs ayants droit.
II peut être consulté par le ministre chargé de la santé, notamment sur les questions relatives à l’exercice de la profession de masseur-kinésithérapeute.
Il accomplit sa mission par l’intermédiaire des conseils départementaux ou interdépartementaux, des conseils régionaux ou interrégionaux et du conseil national de l’Ordre. »
Par ailleurs, ce sont les Directives européennes 2005/36/CE et 2013/55/UE qui définissent les conditions de reconnaissance des qualifications professionnelles pour tous les pays de l’Union Européenne.
Par conséquent, à aucun moment l’Ordre n’a à se prononcer quant aux sujets abordés dans l’article de journal sus cité.
Au contraire, l’Ordre est là pour essayer de faire régner une certaine harmonie, et, par voie légale si nécessaire, une bonne confraternité entre les professionnels (art. R.4321-99 CSP : « Les masseurs-kinésithérapeutes entretiennent entre eux des rapports de bonne confraternité. Il est interdit à un masseur-kinésithérapeute d’en calomnier un autre, de médire de lui ou de se faire l’écho de propos capables de lui nuire dans l’exercice de sa profession […]. »
Quant à s’exprimer au sujet de l’enseignement dispensé à l’intérieur, comme à l’extérieur de nos frontières, l’Ordre n’en a ni la qualité, ni les compétences,… ni le désir.
Un bon masseur-kinésithérapeute sera toujours celui (celle) qui par ses connaissances, leur bon apprentissage et leur remise à niveau régulière, dispensera au patient des soins consciencieux, attentifs, et non dénués d’empathie, qualité indispensable à nos yeux à l’exercice de notre profession.